« Zerhouni, qui a éteint la lumière à Hakim Arezki, n’a pu éteindre sa flamme » : ces hommages au champion paralympique

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Depuis son sacre aux jeux paralympiques de Paris, le 7 septembre dernier, Hakim Arezki, grièvement blessé lors du Printemps noir de 2001, a reçu plusieurs messages de félicitations de la part des Kabyles du monde entier.

« Qu’est-ce qu’il aime sa Kabylie !« , c’est en ces termes que son coéquipier Yvan Wouandji l’a décrit dans une récente interview. Et la Kabylie sait le lui rendre, notamment à travers de nombreux messages diffusés sur les réseaux sociaux qui honorent celui qui est devenu un des symboles de la répression du régime militaire algérien qui avait, lors de ces évènements tragiques, fait 128 victimes et des milliers de blessés, dont le numéro 5 de l’équipe e France de Cécifoot fait partie.

« Bravo Hakim Arezki pour ton parcours incroyable, ton courage, ta résilience, ta bienveillance, ta persévérance et cette très belle consécration » écrit Salma T. avant de poursuivre : « Grand merci Hakim pour cette extraordinaire leçon de vie toi qui est revenu de parmi les morts il y a 23 ans lors du printemps Noir 2001 de Kabylie !« .

« Des gendarmes lui ont ôté la vue. Il est resté digne et pris sa revanche sur le destin. Rayonnant par son intelligence et sa persévérance » a écrit Amar O.

Augustin S, avec un drapeau Kabyle en photo de profil, a rendu hommage à celui qui « a refusé de laisser cette tragédie définir son avenir! » s’est-il exclamé en parlant du sportif avant de la qualifier de « véritable source d’inspiration, illustrant comment le courage et la résilience peuvent transformer les épreuves en force« .

La militante et animatrice radio Sabrina Abchiche a eu des mots émouvants pour le joueur de 41 ans : « La kabylie est fière de toi ! Massinissa, les 127 morts et les milliers de blessés du printemps noir sont fiers de toi ! » a-t-elle assuré.

De nombreux autres messages, tous bienveillants les uns que les autres, ont été adressés au champion franco-kabyle. Le plus inspiré étant sans doute Hocine S. qui a écrit : « Zerhouni (ministre de l’intérieur algérien en 2001), qui a éteint la lumière à Hakim Arezki, n’a pu éteindre sa flamme. Désormais champion olympique« .