Dans un rapport publié le 16 juillet dernier, la société mondiale de conseil en risques et en stratégie,Verisk Maplecroft, prédit de violentes manifestations sociales dans plusieurs pays dont l’Algérie.
Ces manifestations, qui vont s’accélérer durant ce second semestre de 2020 selon le même rapport, risquent de toucher pas moins de 37 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Les retombées socio-économiques de la crise sanitaire en sont les raisons principales selon ce cabinet bien qu’il évoque également les revendications liées aux droits civils et politiques et la lutte contre la corruption : « les pays les plus exposés au risque sont le Nigéria, l’Iran, le Bangladesh, l’Algérie et l’Éthiopie, qui font face à une »tempête parfaite » de colère populaire », a-t-il précisé.
Un coup dur pour l’attractivité des pays cités par le rapport de ce cabinet spécialisé dans l’analyse des principaux risques politiques, économiques, sociaux et environnementaux affectant les entreprises et les investisseurs mondiaux.
A rappeler qu’il y a quelques semaines, c’est Pierre Razoux, directeur de recherche au sein de l’ISERM (Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire), qui a fait part de ses inquiétudes au sénat français quant à une fragmentation de plusieurs pays méditerranéens, dont l’Algérie, des suites de la crise sanitaire.
