Dans un communiqué publié le 27 août, l’ONG Amnesty International a sommé les autorités algériennes de cesser leur répression à l’encontre des médias, par le harcèlement des journalistes et le blocage des sites d’informations.
« Les autorités algériennes doivent immédiatement mettre un terme à la campagne de plus en plus offensive de harcèlement des médias, dans le cadre de laquelle deux journalistes de premier plan ont récemment été condamnés à de lourdes peines de prison pour avoir simplement exprimé leurs opinions ou couvert des manifestations », a déclaré l’ONG avant de poursuivre : « Les autorités algériennes sont prêtes à tout pour réduire au silence les voix critiques. », a regretté la directrice adjointe d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Amna Guellali, qui a signé le communiqué.
L’ONG, œuvrant pour la liberté d’expression, a également dénoncé le recours au blocage des médias en ligne : « Amnesty International appelle les autorités à mettre fin au harcèlement judiciaire systématique des journalistes et à respecter le droit à l’information, en levant le blocage imposé à des sites d’information », a-t-elle encore écrit
En effet, comme nous l’avons rapporté, plusieurs sites kabyles, algériens et marocains ont été interdits en Algérie, sans compter l’interdiction de parution dont a fait objet le journal Tiɣremt. Récemment, les sites, Observ’Algérie et L’avant-garde-algérie ont également été bloqués.