Une campagne de plantation de safran a été lancée le 31 août par l’association nationale des producteurs de safran (ANPS) en collaboration avec la chambre de la direction des services agricoles et l’institut de technologie moyen agricole de Boukhalfa. Quatre localités de l’est de la Kabylie ont été ciblées.
Cette campagne va durer 4 jours, elle prendra donc fin demain, 3 septembre : « Après une première expérience lancée l’année passée à Draâ El-Mizan et à Yakouren, où nous avons initié deux safranières de démonstration, nous comptons cette année entrer dans une nouvelle phase, celle de la production, en initiant de nouvelles safranières à Ath Yenni, à Makouda, à Tigzirt et à Timizar », a confié Amir Beladel, délégué de l’ANPS à Tizi Wezzu, au quotidien algérien Liberté.
Selon la même source, le Safran cultivé en Afrique du nord est de qualité supérieure : « C’est un safran 100% bio, très prisé pour sa qualité. C’est pourquoi nous limitons nos exploitations à 3 ha au maximum et ce, afin d’éviter l’utilisation de produits chimiques qui risquent d’altérer cette qualité » explique le délégué de l’ANPS au quotidien francophone. Il estime que les terres de Tizi Wezzu sont propices à la production de cette plante qui fait notamment l’objet de transformation en épice.
Selon le directeur des services agricoles Makhlouf Laïb, avec cette potentialité, il est possible d’améliorer la production et faire même « un produit destiné à l’exportation, car il reste un produit très demandé, notamment par l’industrie cosmétique » rapporte le quotidien liberté.