Pour l’ouverture de la session parlementaire de l’année 2020/2021, Ferhat Mehenni a fait une allocution, le 04 septembre dernier, dans laquelle il est revenu sur le référendum de révision de la constitution algérienne prévu le 1er novembre prochain : « Il n’y aura pas de nouvelle Algérie le 1er novembre 2020. S’il doit y avoir une nouvelle Algérie, elle se fera sans la Kabylie », a-t-il notamment assuré.
En effet, pour le président de l’Anavad, la constitution algérienne n’apportera rien pour la Kabylie et le peuple Kabyle : « La constitution de Tebboune, au même titre que celle de Chadli, Boumedienne, Zeroual et Bouteflika n’a aucun intérêt pour nous. Nous ne les reconnaissons pas et elles ne nous reconnaissent pas » a-t-il martelé Avant de poursuivre : « Le peuple Kabyle mérite sa propre constitution et c’est aux députés du parlement Kabyle d’établir un projet de constitution pour la Kabylie ».
Le Président Ferhat Mehenni a également assuré que la Kabylie boycottera ce référendum pour une constitution qu’il a qualifié de « supercherie ».
Retour sur les questions de l’actualité
Par ailleurs, dans une émission diffusée sur radio Tiziri durant la soirée du 06 septembre, Ferhat Mehenni a abordé plusieurs questions.
En effet, concernant la justice dans une Kabylie indépendante, Ferhat Mehenni a assuré que la Kabylie va s’inspirer des nombreux pays jouissant d’un puissant système judiciaire, indépendant des pouvoirs politiques.
Questionné sur le référendum pour l’autodétermination de la Kabylie, Ferhat Mehenni espère qu’il puisse se tenir dans les deux ans par la voie des moyens technologiques modernes après constitution d’un fichier électronique des électeurs Kabyles.
Le leader du mouvement souverainiste est également revenu sur le principe de laïcité que prône la Kabylie et a appelé à son respect. La question de l’exhérédation des femmes en Kabylie a également été soulevée où le président de l’Anavad a rappelé le contexte historique de cette décision et a tenu à souligner que la Kabylie indépendante réhabilitera le droits des femmes Kabyles à l’héritage.