Le 11 septembre dernier, le Royaume de Bahreïn et l’Etat d’Israël ont conclu un accord de paix sous l’égide des Etats-Unis. Ce qui a attiré les foudres de la Turquie et de l’Iran dont les réactions ont été très hostiles.
« Le tyran qui dirige Bahreïn doit s’attendre à une vengeance sévère des moudjahidines désireux de libérer Al-Qods (Jérusalem) et de la fière nation musulmane de ce pays », indique un communiqué des gardiens de la révolution iranienne cité par Sepah News. En effet, pour Téhéran, il s’agit d’un « acte honteux » qui entraînera de lourdes conséquences.
« Les dirigeants de Bahreïn seront désormais complices des crimes du régime sioniste, comme une menace constante pour la sécurité de la région et du monde musulman », a martelé le ministère iranien des Affaires étrangères.
La Turquie a également condamné l’accord entre les deux pays : « Ceci est un nouveau coup porté aux efforts pour défendre la cause palestinienne, et qui va renforcer Israël dans ses pratiques illégales envers la Palestine et ses tentatives de rendre permanente l’occupation des territoires palestiniens », a déclaré le minisètre des affaires étrangères turque dans un communiqué.
Pour Ankara, cet accord est « contraire à l’Initiative de paix arabe, qui demande le retrait complet de l’Etat hébreu des territoires arabes occupés depuis 1967 en échange d’une normalisation, ainsi qu’aux résolutions de l’Organisation de la Coopération islamique ».
Plusieurs mouvements palestiniens dont le Hamas et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) ont appelé à des manifestations pour dénoncer cet accord : « Nous invitons notre population et en particulier celle des camps de réfugiés (palestiniens) à dénoncer ces accords de la honte » indique l’appel de ces factions qui incite notamment la diaspora palestinienne à manifester devant les ambassades de leurs pays hôtes.
