Dans une déclaration publiée depuis sa page Facebook ce mardi 13 octobre, l’écrivain installé au Québec, Karim Akouche, a dénoncé le silence des hirakistes face à la répression dont sont victimes les militants souverainistes Kabyles.
« Le Hirak, c’est un peu « La ferme des animaux » d’Orwell. « Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres. » Celui qui fait le mal est un bourreau, celui qui le laisse faire en est complice » a introduit le romancier sa déclaration avant de s’interroger : « les « hirakistes » « taiseux » face à la répression aveugle qui s’abat sur les militants souverainistes kabyles ont-ils choisi leur camp ? Celui de l’oppresseur au lieu de celui des opprimés ? ».
En effet, l’auteur de 41 ans a tenu à dénoncer la solidarité sélective des « hirakistes ». « La liberté est une valeur généreuse, sans couleur ni odeur, au-dessus de tout parti » a-t-il martelé. Sa déclaration a été illustrée par un dessin sur lequel on pouvait lire un tague sur un mur « Khawa KhawaNA » signifiant « fraternité, traitrise ».
Pour rappel, l’écrivain a publié son dernier roman intitulé « Déflagration des sens » qui est sorti le 10 septembre dernier en France.