Quelques jours après la décapitation barbare d’un professeur en Ile de France et alors que le terrorisme islamiste semble s’installer durablement en France, les propos tenus par le chanteur et militant kabyle Matoub Lounes un certain 4 décembre 1994 refont surface sur les réseaux sociaux : « Nous demandons au gouvernement français de durcir le ton contre l’islamisme, car la France n’est pas épargnée », avait-il martelé.
C’était lors d’une marche « en solidarité avec le peuple et les démocrates algériens » qui a rassemblé des dizaines de milliers d’individus ans les rues parisiennes, que le Rebelle a adressé ce message de mise en garde au gouvernement français, au micro de France 2. Il était alors au premier rang de la marche, en compagnie de plusieurs personnalités dont Ali Dilem ou encore Bernard Henry Levy
Un message que Matoub, qui a été enlevé par les islamistes quelques semaines avant, a réitéré à plusieurs reprises dans ses sorties médiatiques, tel qu’on peut le voir dans la compilation ci-dessous réalisée par la page Awal nnagh.
16 ans après, la France a-t-elle vraiment durci le ton, a-t-elle écouté Matoub Lounes, qui a, par ailleurs, payé de sa vie ses positions contre l’islam radical ?