Amin Zaoui : « à Oran, Tlemcen, Sidi Bel Abbès et Temouchent, il n’y a pas un seul café littéraire ! »

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L’écrivain algérien, Amin Zaoui, a publié un court texte, ce 18 octobre, où il fait part de son interrogation quant à l’absence de café littéraire dans les wilayas algériennes contrairement à leur présence massive dans le Pays Kabyle.

« Oran, Tlemcen, Sidi Bel Abbès et Temouchent, pour ne citer que ces 4, il n’y a pas un seul café littéraire digne de ce nom qui fait remuer la scène du livre et bouger l’appétit de la lecture publique dans les villes et les villages », a-t-il écrit, lui qui réside à Oran, avant de préciser que dans ces régions les manifestations culturelles se résument à célébrer « les fêtes religieuses ou nationales ».

« de l’autre coté, dans la wilaya de Bejaia, à elle seule, dans chaque ville, dans chaque village existe au moins un café littéraire si ce n’est pas plus. Des cafés littéraires libres et actifs qui jouent un rôle décisif dans la promotion de la lecture et de la culture moderne et positive », ose-t-il comparer.

L’écrivain francophone, dont la majorité du lectorat se trouve en Kabylie finit par cette interrogation : « Comment peut-on expliquer ce phénomène culturel livresque, géographiquement et démographiquement déséquilibré ? »

A signaler que les cafés littéraires en Kabylie livrent, depuis plusieurs années, un véritable combat face pouvoir algérien afin de sauvegarder leur indépendance et maintenir leur activité.