L’écrivain Zoubir Zérarga a été primé pour son roman « meurtre scientifique » dans la catégorie roman policier lors de la huitième édition de la journée du manuscrit francophone à Paris le 24 octobre dernier.
Le natif du village Adjioun (Kherrata), à l’est de la Kabylie s’est inspiré de la conjoncture actuelle et de la pandémie pour pondre un roman policer le 20 août dernier qui a visiblement séduit les membres du jury du prix dont notamment le poète français Michel Dansel ou encore le linguiste et écrivain congolais Julien Kilanga.
« C’est ma première œuvre dans ce genre littéraire, je me suis inspiré de la pandémie ravageuse qui frappe actuellement le monde entier, j’ai construit la trame de mon récit autour des agents pathogènes modifiés en laboratoire, provoquant mort d’homme » a confié l’écrivain Kabyle au quotidien algérien l’expression.
Le personnage principal du roman est une femme, le lieutenant Lara Bella qui enquête sur la mort d’un virologue, patron d’un labo de génie génétique et biochimie. Lors de ses investigations, elle est confrontée à un dilemme où, en contre partie de la somme astronomique d’un milliard de billet de banque, elle devra « liquider toutes les personnes ayant la treizième lettre de l’alphabet comme initiale nominale et impliquées dans l’enquête » explique le romancier au quotidien francophone.
Zoubir Zérarga compte ainsi à son actif 03 romans au total. Le premier intitulé « Le Montagnard au grand nez » édité en 2017 à travers lequel il a rendu hommage à la montagne et aux enfants qu’elle a engendrés. Le deuxième roman « Amour, exil et destin » paru le 24 octobre 2018 raconte l’histoire d’un kabyle exilé depuis plus de 54 ans et qui a eu la nostalgie du pays. Il est également auteur d’un recueil de poésie intitulé « Hymnes » paru en 2019.
Dans un entretien accordé au journal électronique TSA, le natif d’Adjouin a confié qu’il était en phase de finalisation d’un recueil de poésie en rapport avec la pandémie ainsi que d’un recueil de nouvelles.
