La grande mosquée d’Alger (Djamaâ El-Djazaïr) a ouvert ses portes au public pour la première fois ce vendredi 06 novembre pour la prière d’Al Dohr. Des milliers de fidèles se sont précipités pour pouvoir y prendre place malgré la pandémie.
Des centaines de voitures ont complètement bloqué l’accès de l’enceinte de l’infrastructure religieuse. Sous un encadrement policier, les fidèles, munis de leurs tapis ont investi les lieux dès la matinée.
La mosquée, qui a couté la coquette somme de 898 millions d’euro, semble séduire les algérois qui n’ont pas manqué ce premier rendez-vous tant attendu. Selon le journaliste Hamid Messir, ils étaient au moins 10 000 fidèles.
Par ailleurs, les internautes kabyles sont bien loin de partager cet enthousiasme. « Distribution gratuite du covid à la plus belle et grande mosquée, il paraît que pas besoin de masque, une prière suffit » a réagi le Dr Berrekla à travers un post. Et de poursuivre dans un autre post : « Si vous pensez que la foi suffit à guérir le covid ou à ne pas l’attraper, quand vous tombez malade ne saturez pas les hôpitaux ».
D’autres internautes ont dénoncé l’hypocrisie des fidèles qui, d’une part critiquent la mauvaise gestion du secteur de la santé notamment, mais qui font la queue pour aller dans cette mosquée au coût exorbitant. Beaucoup d’observateurs ont également réagi à l’incivisme des fidèles qui ont complètement salit l’enceinte de l’infrastructure.
Pour rappel, les officiels de l’Etat algérien ont effectué une prière collective le 28 octobre dernier à l’occasion du Mawlid Nabawi (naissance de Mohamet).
