Des médias de la presse régionale française, dont notamment L’Est Républicain et Paris-Normandie, ont évoqué la précarité de plusieurs catégories de la société en ces temps de pandémies dont notamment des étudiants étrangers. Plusieurs cas d’étudiants venus de Kabylie sont cités.
Dans un article paru le 16 novembre dernier, le média Paris-Normandie a évoqué les recours des étudiants aux distributions du Secours populaire pour manger. « C’est très très difficile. Je songe même à retourner chez moi, en Kabylie », a confié Aissa, un étudiant kabyle de 25 ans de la faculté de Rouen au média français. Selon lui, ce sont des camarades qui lui ont parlé du secours populaire et n’a donc « pas hésité à venir » vu sa situation difficile.
L’Est Républicain a quant à lui interviewé Sara, une jeune étudiante Kabyle de l’Université de Frenche Comté à Besançon qui venait s’approvisionner en denrées alimentaires. « « Je suis arrivée en France en septembre. À peine deux mois plus tard, c’était le deuxième confinement ici. J’ai perdu mon travail, donc ma source de revenus […] Alors, ce que l’on m’offre ici n’a pas de prix », aurait déclaré l’étudiante à ce quotidien régional.
Pour rappel, l’Aza Rouge a récemment mené une opération de distribution de denrées alimentaires à Montpellier, ciblant principalement les étudiants. D’autres associations s’activent dans ce sens. Il est plus que jamais opportun d’être à l’écoute et d’aider les étudiants Kabyles à l’étranger.