Dans un rapport publié le 30 décembre dernier par l’ONG espagnole Caminando Fronteras, au moins 231 migrants algériens sont décédés en mer méditerranée en 2020. Un lourd bilan qui reflète le désarroi de citoyens en quête d’une vie meilleure de l’autre côté de la rive.
Selon la même source, les 231 décès ont été enregistrés suite au naufrage de 23 baraques au total, bien que la fondatrice de l’ONG, Helena Maleno Garzón estime que ces données « ne sont pas complètes ». La voie maritime empruntée depuis l’Algérie vers l’Espagne est la deuxième voie la plus meurtrière après celle des Îles Canaris qui a enregistré 1851 victimes.
Les données du ministère de l’intérieur espagnol, citées par l’ONG, montrent que le nombre de migrants décédés en mer en tentant de rejoindre l’Espagne a augmenté de 143% par rapport à l’année 2019. L’ONG humanitaire a également précisé que 95,8% des corps des victimes disparaissent en mer sans jamais être retrouvés.
Selon Helena Maleno Garzón, « les arrivées en Espagne au cours de la même période n’ont augmenté que de 28,7 %, ce qui corrobore le fait que les politiques de contrôle ont un effet drastique sur la mortalité« .
