Si le deuxième anniversaire du mouvement populaire dit Hirak a drainé des foules en Kabylie, notamment à Tizi Wezzu{Tizi Ouzou}, Vgayet{Béjaïa}, Tuviret{Bouira} ainsi qu’à Alger, dans la capitale algérienne, il semble bien que l’affluence ait été des plus timides dans les principales grandes villes d’Algérie.
Le quotidien algérien El Watan a consacré, ce mardi 23 févier, deux articles bilans aux manifestations qui ont été tenues à l’Est et à l’Ouest Algérien. Malgré des titres bien optimistes, les chiffres avancés par le journal francophone montrent que le nombre de participants à ces marches est insignifiant comparé à celui des manifestants en Kabylie.
En effet, El Watan parle de « quelques centaines » de manifestants seulement à Oran, en mettant l’accent sur la forte présence policière. Par ailleurs, le quotidien algérien a néanmoins tenu à préciser que cela n’avait rien à voir avec les grandes marches organisées avant la pandémie.
Du côté de Sidi Bel Abbes et de Tiaret, le journal francophone parle même d’un « groupe de manifestants ». A Timouchent, les quelques citoyens hirakistes ont dû prendre la route d’Alger et d’Oran pour marcher étant donné qu’il n’y a eu aucune manifestation. A Tlemcen, El Watan parle d’un millier de manifestants, alors que du côté de Mostaganem, il en évoque quelques centaines seulement, c’est d’ailleurs là-bas que l’opposant Rachid Nekkaz a été brutalement arrêté.
A l’Est algérien, plus précisément à Constantine, le quotidien algérien a indiqué qu’environ mille individus ont pris part à la manifestation.
En somme, mise à part en Kabylie et à Alger, la célébration du 2e anniversaire du Hirak est des plus timides. A voir ce que vont donner les prochains vendredi.