Le président Algérien Abdelmadjid Tebboune a fixé la date de la tenue des élections législatives en Algérie au 12 juin. C’est ce qu’indique un communiqué de la présidence publié ce jeudi 11 mars.
Alors que certains partis politiques ont déjà fait un pas vers le système afin de se projeter comme partie prenante à ces élections, en Kabylie, la supposition d’un troisième « Zéro votes » commence d’ores et déjà à pointer son nez.
Pour l’écrasante majorité des kabyles, qu’ils soient engagés en faveur d’un statut particulier pour la Kabylie ou pour une indépendance, ou bien en faveur du mouvement populaire dit Hirak, il est hors de question d’aller aux urnes. Pour eux, voter, serait légitimer le système en place.
Alors que pour d’autres observateurs, qui sont minoritaires, aller aux urnes est une nécessité en vu d’avoir un représentativité au niveau local. A préciser que ceux-ci sont souvent affiliés à des partis politiques ayant manifesté leur volonté, directement ou indirectement, de prendre part aux élections.
A noter que la Kabylie a enregistré un taux de participation de près de 0% lors des élections présidentielles algériennes du 12 décembre 2019 ainsi que lors du référendum pour la nouvelle constitution le 1er novembre 2020.
Pour rappel, lors d’une intervention sur les ondes de Radio M le 17 janvier dernier, le journaliste du quotidien algérien Liberté, Mohammed Iouanoughene, a déclaré que « le boycott des prochaines élections est synonyme d’une Kabylie indépendante ».