Des citoyens d’Aoaks se sont réunis, ce vendredi 12 mars, à Rue carapace d’Aokas pour faire un constat amer concernant les fléaux sociaux qui se sont propagés dans leur localité.
« Nous, jeunes issus des villages Laâziv et Tikherrubin nous sommes réunis pour trouver une solution car cet endroit qu’on appelle carapace est devenu un squat pour les consommateurs de drogue. Cette route mène au centre de formation spécialisé en paramédical et aux nombreux villages situés à proximité. C’est également un chemin de Wilaya qui mène vers Tizi N Berber » a déclaré un intervenant.
Selon les présents, plus de 30 000 personnes empruntent cette route chaque jour et sont constamment exposées au danger. Toutefois, le phénomène de propagation des fléaux sociaux s’est étendu à toute la région. « A Aokas, des délinquants consomment partout de la drogue et des psychotropes sous le regard complice des autorités. Il y a de la vente de drogue, de la prostitution, des agressions mais ils n’ont pas bougé le petit doigt pour réagir » s’est offusqué l’intervenant.
Ces jeunes indignés ont lancé un appel à la société civile pour réagir avant que cela ne s’aggrave. « Nous appelons les citoyens d’Aokas, les associations, les parents d’élèves, les éducateurs sportifs et aux élus à réagir. La situation est grave ! Bientôt, ça sera les délinquants qui vont imposer leur loi chez nous » a martelé ce jeune de la localité.