Meryem Aassid, une jeune chanteuse du Souss (Maroc), s’est produite le 10 mars dernier dans un concert au centre américain à Rabat, organisé par l’American cultural association, durant lequel elle a fait découvrir son style Jazz’Amazigh.
En effet, c’est lors d’un concert hybride, qui, dans un souci de respect des mesures sanitaires, était à la fois présentiel et virtuel, que la jeune chanteuse a livré sa prestation. Une soirée musicale dans le cadre de l’édition « confinée » du Visa For Music 2020 durant laquelle, cette artiste considérée comme une étoile montante de la musique amazighe, a fait découvrir ce nouveau style.
Lors de sa prestation, la jeune artiste, qui n’est tout autre que la fille du militant et écrivain Amazigh Ahmed Assid, a rendu hommage à Lhadj Belaïd, célèbre chanteur et poète amazigh marocain. « Ur telli tudert bla tayri », c’est avec ces mots qu’elle a entamé son passage selon le média Albayane.
Meryem Aassid a fusionné deux styles de musique, le jazz et le gnaoui pour revisiter des titres du répertoire musical Amazigh, donnant ainsi naissance au Jazz’Amazigh. Un style assez particulier qui nous fait penser aux oeuvres de la très célèbre chanteuse Amazighe-marocaine Hindi Zahra, qui a acquis une renommée internationale.
Agée de 25 ans, Meryem Aassid est journaliste de formation. Toutefois, sa passion pour la musique l’a poussé à emprunter la voie de l’art afin avec sa propre empreinte, ce qui enrichit davantage le glossaire des styles de musique Amazighe. C’est en 2019 qu’elle a lancé le projet Jazz-Amazigh avec le musicien Oussama Chtouki. Aujourd’hui, elle s’apprête à lancer son premier album.