L’ouvrage collectif intitulé « Mouloud Mammeri : intellectuel enchanté, romancier désillusionné » réalisé par trois universitaires spécialisés dans la littérature française est paru aux éditions Frantz Fanonce, rapporte l’APS dans son article paru ce 17 mars.
Il s’agit d’un livre de 144 pages conçu et dirigé par Mohammed Yefsah, docteur en lettres et arts et enseignant à l’université d’Oran. Il qui met en avant la place de l’enfant de Tawrirt N Mimun, son parcours et de ses oeuvres au sein de la société.
Les trois universitaires ayant pris part à la réalisation de cette oeuvre sont Djemaa Maazouzi, enseignante et chercheuse au Collège Dawson au Canada, Malika-Fatima Bouekhlou, professeur de littérature à l’université de Tizi Wezzu, et Malika Assam, Maîtres de conférences à l’université Aix-Marseille en France.
Djemaa Maazouzi a proposé une lecture du roman « L’opium et le bâton » de l’anthropologue et écrivain d’At Yenni paru en 1965. Malika Assam s’est quant à elle intéressée à l’image actuelle de Mouloud Mammeri. Dans sa contribution, elle a évoqué son passage du statut de « Savant » à celui de « héro de la revendication amazighe ».
Quant à Malika-Fatima Boukhelou, qui a publié en 2017 de « Mouloud Mammeri : mémoire, culture et tamusni », a pris part à l’ouvrageavec une lecture du roaman « La traversée » sorti en 1982. Elle le considère comme étant une suite de « La colline oubliée ».
Pour sa part, Mohammed Yefsah, en chef d’orchestre, s’est intéressé à la réception du roman « la colline oubliée », paru en 1952, par la presse de l’époque. Selon l’APS « Il estime que Mammeri le « multiple » est souvent « cloisonné », loin de la totalité et de la complexité de l’homme » en s’appuyant sur les multiples critiques que le roman et l’auteur avaient essuyé à l’époque dans le camp algérien ».