Suite à la grève de la faim entamée par l’universitaire Tarik Azkak, le doyen de la faculté a réagi en publiant un communiqué ce lundi 29 mars à travers la page Facebook officielle de l’université de Vgayet{Béjaïa}.
Selon le communiqué, l’affaire de l’universitaire gréviste de sa femme, également enseignante, a commencé le 07 mars 2020. « Les deux enseignants se sont absentés aux surveillances des examens » en cette date. Le doyen a précisé qu’il a transmis un questionnaire pour justifier cette absence et que les deux enseignants ont refusé de remplir.
Concernant le Dr Azamoum, épouse du Dr Azkak, il a été mentionné qu’elle avait refusé une décision du comité pédagogique au sujet du choix des étudiants de remettre leurs mémoires pour évaluation ou bien de soutenir. Une disposition proposée dans le cadre des dispositions du protocole sanitaire afin d’éviter les rassemblements lors des soutenances.
« L’enseignant a refusé de remettre la fiche d’évaluation du mémoire voulant imposer la soutenance alors qu’il avait juste la qualité d’un examinateur » peut-on lire sur le communiqué.
En ce qui concerne le licenciement du Dr Azamoum de son poste de responsable du master marketing des services, le doyen se justifie : « devant le manque de coordination de l’enseignante, responsable de spécialité, avec l’administration en pleine crise sanitaire, il a été décidé avec l’aval du comité scientifique de mettre fin à ses fonctions » a-t-il écrit.
Réactions et indignation
Les justifications et arguments avancés par le doyen sont loin d’être convaincants pour les nombreux observateurs, qu’ils soient étudiants, enseignants ou ex-étudiants qui ont suivi cette affaire. « Arrêtez de salir l’université de Bejaia, L’université de Bejaia est plus grande que vous » a commenté Athmane A sur la publication de l’université.
« On dirait les arguments d’un gamin de 10 ans. Cela prouve encor plus votre incompétence … solidarité totale avec l’enseignant » a réagi Ray G. « Arrêtez de salir leur image avec vos mensonges ! Heureusement tout le monde les connaît « des braves enseignants « . Solidaire avec vous mr Azkak et mme Azamoum » a poursuivi Fayrouz B qui connait visiblement les concernés.
Pour rappel, l’enseignant Azkak Tarik a accusé l’administration de la faculté des sciences économiques et gestions commerciales d’abus de pouvoir envers lui et sa femme enseignante. Il a affirmé qu’ils ont été menacés, insultés et harcelés par leurs supérieurs.
