C’est un pièce archéologique rare et précieuse qui a été découverte le 20 avril dernier à Jijel. Une mosaïque datant du début de notre ère mais celle-ci a été détruite deux jours seulement après.
En effet, c’est un citoyen qui est tombé sur cette œuvre, qui daterait selon des premières estimations au 2e ou 3e siècle, lorsqu’il effectuait des travaux de construction de sa maison sise au centre-ville. C’est ce qu’avait expliqué le directeur de la culture et des arts de Jijel, Mohamed Cherif Bouhali à l’APS, alors que les travaux de creusage ont été arrêtés et une équipe d’experts a dépêchée sur les lieux.
A leur grande surprise, les experts ont découvert que cette mosaïque romaine a été détériorée. Lyes Arifi chercheur en archéologie au Centre national de recherche en archéologie (CNRA) a même parlé de « destruction quasi-totale de la mosaïque », sans préciser de qui était l’auteur de cette destruction. Des individus malintentionnés ou bien le propriétaire de la parcelle a continué ses travaux? A-t-il était notifié de suspendre les travaux jusqu’au passage des experts?
Cette œuvre d’environs 3 mètres de longueur représente le visage d’une femme, qu’on distingue parfaitement. Une œuvre monumentale, de l’héritage romain de l’Afrique du Nord, qui a plus de 18 siècle d’âge et qui n’a pas survécu plus de 2 jours après avoir été déterrée.
