Des cadres politiques kabyles de différents mouvements, placés en garde à vue ces derniers jours, ont tous été mis sous mandat de dépôt ce dimanche 27 juin.
Accusé d’« atteinte aux symboles de l’État et de la révolution », « atteinte à un ancien président de la République », « atteinte à l’unité nationale » et « incitation à la haine et discrimination raciale », Nordine Ait Hamouda a été placé sous mandat de dépôt par le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger. A noter qu’il a été arrêté à l’issue d’une conférence qu’il a animé, ce samedi 26 juin, au café littéraire de Tichy.
Bouaziz Ait Chebib, Belaid Amar Kodja, Hamou Boumedine, Boussad Becha et Hocine Azem, ont quant à eux, été présentés devant le procureur du tribunal de Draa El Mizan. Ils ont été, par la suite, envoyés devant le juge d’instruction qui a décidé de les placer sous mandat de dépôt. Pour rappel, mis à part Belaid Amar Khodja qui a fait l’objet d’une arrestation, tous les autres se sont d’eux même présentés auprès de la brigade de recherche de la gendarmerie algérienne à Bouhinoun après avoir reçu des convocations.
Pour le moment, ni le collectif d’avocats qui s’est constitué pour leur défense, ni les leurs mouvements respectifs, ni même le CNLD n’a communiqué leurs chefs d’accusation. Toutefois, selon nos informations, ils seraient accusés de création/appartenance à des mouvements terroristes. A noter que ces militants politiques ont le point commun d’être tous des anciens membres du MAK, mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie et qu’ils sont actuellement actifs dans des mouvements qui mettent en avant la Kabylie et qui sont l’URK, le RPK et AKAL.