L’enseignant au sein de l’université de Vgayet,Azkak Tarik, a repris, ce lundi 28 juin, sa grève de la faim suite aux promesses non-tenues par les responsables de l’université.
L’universitaire se trouve actuellement au campus Aboudaou, où il va sans doute passer la nuit, comme il l’a déjà fait par le passé. Il a accroché une banderole sur sa voiture y exprimant les raisons de sa grève.
« Grève illimitée jusqu’au rétablissement de nos droits confisqués » peut-on lire sur la banderole. L’enseignant a également énuméré des phrases qu’il aurait reçu du doyen de la faculté des sciences économiques où il exerce et qu’il accuse d’abus de pouvoir. « Tu ne peux rien faire », « plains-toi auprès de qui tu veux », « fais ce que tu veux, tu n’auras rien » lit-on dessus.
Le 28 mars dernier, Azkak Tarik, enseignant spécialisé en marketing a observé une action de protestation consistant en une grève de la faim et un sit-in devant la faculté où il exerce. Il a dénoncé les « insultes », « le harcèlement », « l’acharnement contre sa femme » et « les menaces » dont ils ont été victimes, lui et son épouse, le Dr Zammoum, depuis février 2020.
L’histoire de ce couple d’enseignants, visiblement victimes de « hogra » de la part du doyen de leur faculté, avait suscité un tollé sur les réseaux sociaux. De nombreux universitaires et citoyens leur ont manifesté leur soutien aux deux enseignants.
Au lendemain de cette action, l’ex-recteur de l’université de Vgayet, Ahmed Bouda, devenu recteur de l’université de Tizi Wezzu, a reçu l’enseignant et s’est engagé à répondre favorablement à ses doléances. Quelques semaines après le départ du recteur, Tarik Azkak est de nouveau entré en grève. Il semblerait que le successeur d’Ahmed Bouda n’ait pas tenu les promesses engagées par son prédécesseur.