Des militants politiques et des personnalités kabyles de la diaspora, de différentes obédiences, ont lancé un appel à une « marche unitaire » pour ce dimanche 11 juillet à partir de la Place de la Bastille de Paris.
Le but de cette action est d’« exiger la libération immédiate et inconditionnelle des détenus politiques et d’opinion » ainsi que « l’arrêt de la criminalisation de la Kabylie et de toutes poursuites judiciaires contre ses militants ».
Dans l’appel à la marche, les signataires ont fait un récapitulatif des événements politiques, depuis le 26 février 2019, assurant qu’à partir de cette date, « la Kabylie ne cesse de subir les assauts de la junte militaire d’Alger, adossée à un racisme anti-kabyle désormais ouvertement assumé ». Ils ont également rappelé que depuis l’adoption de l’article 87 bis du code pénal, « toutes les organisations politiques kabyles sont officiellement classées comme ».
« Nous citoyennes et citoyens de la diaspora, de divers horizons politiques, tenons à affirmer notre soutien et notre solidarité sans faille avec les détenus politiques gravement menacés par le scélérat article 87 bis et avec tous les détenus qui subissent de plein fouet la répression féroce du système algérien » assurent les signataires.
Parmi les initiateurs de cette action, nous citons, le journaliste et militant Meziane Abane, le militant Ahmed Ait Bachir, des cadres du MAK tels que Aksel Belabbaci, ou encore Sab Amar Khodja, l’écrivain Kamel Nait Zerrad, Belkacem Lounes, Nadia Matoub et tant d’autres activistes de différentes tendances. Des personnalités artistiques figurent également parmi les signataires, à l’instar de Shamy Chemini, Zayen ou encore Rezki Rabia.