Le film documentaire Aẓar de Malik Bourkache continue de séduire le public kabyle et international lors de sa tournée à travers plusieurs villes en France. Le 5 octobre, le cinéma 66 à Champigny-sur-Marne a été pris d’assaut par un public si nombreux que beaucoup n’ont pas pu entrer, les places étant insuffisantes pour accueillir tout le monde. Ce carton plein reflète le beau succès du documentaire, qui ne cesse de gagner en popularité à chaque nouvelle projection.
Le débat qui a suivi la projection, en présence du réalisateur Malik Bourkache, a permis d’aborder des thèmes le rôle fondamental des femmes dans la transmission de la culture et de l’héritage, ainsi que la question des conditions de vie des femmes et leur lien avec la terre. Cette projection à Champigny n’est qu’une étape dans la tournée triomphale du film, qui a déjà fait le plein dans d’autres villes :
- 24 janvier 2024 : Cinémathèque de Vgayet.
- 4 Février 2024 : Cenon
- 7 mars 2024 : Lyon.
- 16 Février et 13 mars 2024 : Paris
- 18 avril 2024 : Toulouse.
- 26 avril 2024 : Marseille
- 13 septembre 2024 : Drancy
L’oeuvre a également été accueillie à la 19éme édition du festival International du film Oriental de Genève qui a eu lieu du 10 au 16 Juin 2024 à Genève.
A propos du documentaire
Pour rappel, ce documentaire, dont plusieurs extraits ont beaucoup circulé sur les réseaux sociaux, explore la vie de trois femmes kabyles – une agricultrice, une tisserande et une potière – à travers leurs gestes quotidiens, enracinés dans des traditions ancestrales. Il interroge notre rapport au temps et à la matière, tout en nous reconnectant à l’essentiel : la terre. Le film, qui dure 72 minutes, a été coécrit avec Idir Benchabane.
À propos du réalisateur
Malik Bourkache, originaire de Tizi-Ouzou, a grandi en Kabylie avant de vivre en Tunisie pendant la Révolution de 2011, une expérience qui l’a profondément marqué. Inspiré par une jeunesse tunisienne rêveuse, est intitulé Dé(Voilée). Arrivé en France il y a une dizaine d’années, il a étudié le journalisme et s’est spécialisé en tant que journaliste reporter. Ayant couvert diverses missions humanitaires, notamment en Afrique subsaharienne, sa multiculturalité et ses compétences audiovisuelles ont donné naissance à des projets uniques et engagés.
Azar, son premier long-métrage, témoigne de sa sensibilité et de sa capacité à transcender les frontières culturelles tout en capturant l’essence même de la vie à travers un regard authentique et poignant. Le film a déjà été récompensé au Festival International du Film Amazighe Issni N’Ourgh (FINIFA), où il a remporté le Grand Prix.