Anti-Kabylisme en Algérie : militants politiques, universitaires et journalistes lancent un appel au gouvernement algérien

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Le 30 octobre, une pétition émise par un certain Comité anti-haine a été publiée sur la plateforme Les Lignes Bougent, rassemblant des voix d’acteurs de la société civile kabyles pour dénoncer les discours de haine visant la Kabylie : « ces déclarations, empreintes de mépris et de dénigrement, sèment la discorde et attisent le ressentiment » assurent les premiers signataires.

Avec 162 signataires notables tels que des professeurs, journalistes et militants politiques, le texte appelle le gouvernement algérien à réagir face à la recrudescence de ces attaques qui ternissent l’héritage des figures emblématiques de l’ALN et du Congrès de la Soummam de 1956.

Le document met en lumière les propos d’une directrice de journal accusée de récidive dans ses attaques verbales contre la Kabylie et ses héros, qu’elle aurait qualifiés de « traîtres » ayant usurpé des titres militaires. Ces discours, jugés provocateurs et divisants, contreviennent aux lois algériennes protégeant la mémoire des martyrs et condamnant la haine.

Les signataires, parmi lesquels figurent Belaïd Abane, Braham Bennadji, Saïd Chemakh ou encore Hadjira Oubachir appellent à des mesures claires pour endiguer ces discours de haine contre le Pays Kabyle.

Cet appel, qui parait quelque peu naïf quand on sait le traumatisme que fait subir le pouvoir actuel à la Kabylie, aura le mérite de, si besoin était, montrer la nature anti-kabyle de la dictature algérienne.