L’indépendance de Kabylie au centre de tensions entre l’Algérie et la France

,

L’ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, a été convoqué par les autorités algériennes suite au Tweet de l’Etat-Major Français évoquant la Kabylie. C’est ce qu’a rapporté le journaliste français spécialisé dans les questions militaires, Jean-Dominique Merchet, le 13 Mai dernier.

Le journaliste a repris à cet effet un article du site d’information français « L’opinion » qui revient sur les relations tendues entre Alger et Paris ces dernières semaines.

Un tweet qui suggère l’indépendance de la Kabylie selon des médias étrangers

Concernant le tweet de l’Etat-major français qui a déclenché cette polémique entre l’Algérie et la France au sujet de la Kabylie, la chaîne d’information Iranienne Press TV d’expression française et anglaise a relayé l’information. Pour ce média, « la France suggère perfidement l’idée d’une Kabylie indépendante« . Rejoignant ainsi la déduction faîte par l’agence de presse proche du gouvernement russe « Sputink », qui a rappelé dans son article que la France accueille Ferhat Mehenni et son « mouvement séparatiste ».

Du côté de la presse Française et algérienne, l’information autour de ce fameux tweet n’a pas été rapporté mais les autorités algériennes semblent s’en inquiéter.

Une polémique gérée dans la discrétion :

Le ministère algérien des affaires étrangères n’a pas communiqué sur cette convocation de l’ambassadeur Français au sujet de l’indépendance de la Kabylie, alors qu’il a bien communiqué sur une autre convocation récente suite à ce qui serait « des propos mensongers à l’égard de l’Algérie« . Comme le rappelle l’Opinion, c’est la 3e fois en moins d’un mois que M. Xavier Driencourt est convoqué par les autorités algériennes.

Tweet finalement supprimé par l’Etat-Major français

A noter enfin que le Tweet qui a fait polémique a été supprimé par l’Etat-major français, sans qu’on sache si cette suppression a été demandée par les autorités algériennes durant l’entrevue avec l’ambassadeur français.

Aller plus loin :