Ṛacida Ider : tadiwennit i deg i d-tekfa ul-is
Nommée à de hautes responsabilités, Rachia Ider nous raconte son expérience en tant que femme leader et présidente de la coordination Ouest du MAK entre 2017 et 2018. Elle revient sur toutes les répressions qu’elle a subies avec ses camarades : des moments de souffrance et même de torture face à la police algérienne, mais aussi des exploits et des démonstrations de force dont elle a été souvent l’initiatrice.
Pour Rachida Ider, ses deux années d’activité lui ont montré que la Kabylie ne trouve pas de de réticence à être guidée par une femme, au temps où l’islamisation en Kabylie avance chaque jour un peu plus.
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Par ailleurs, la militante indépendantiste nous raconte douloureusement les harcèlements qu’a subis son mari, les sacrifices et le soutien indéfectible qu’il a eu pour sa femme dans son combat.
Plus tard, Rachida nous fait part de son exil en France, à la suite de sa grossesse compliquée et de son état de santé. L’infatigable militante rassure ses camarades de lutte en leur affirmant: « D Awezɣi ad ḥesbeɣ amennuɣ ! ».
A la fin de l’interview, Rachida Ider dédie de chaleureuses expressions pour Ferhat Mehenni et décrit une relation très bien entretenue entre « un sage » et « des apprentis », et termine en débouchant sur le récent soulèvement des algériens contre le régime qu’elle décrit comme étant « une réaction » et non « un projet ». Elle estime que le « Hirak » a fait ce que le pouvoir algérien n’a jamais pu faire depuis 62 : faire chanter des slogans en arabe partout en Kabylie.
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