Les autorités algériennes réclament la généralisation de la chloroquine aux cas suspectés

Lezzayer : yall winn yuḍnen neɣ i deg cukken ttudiwan s Chloroquine

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L’Algérie a pris la décision d’appliquer le protocole thérapeutique à base de chloroquine à tous les cas, y compris les cas uniquement suspectés et non encore dépistés. C’est ce que nous pouvons lire sur une note émanant de la direction générale algérienne de la santé, publiée par le site AlgeriePart. En effet, les différentes directions des services régionaux de la santé ont été instruites d’appliquer le traitement avant même de connaître les résultats des dépistages.

Les réticences quant à l’application du traitement à base de la molécule antipaludéenne par plusieurs pays reviennent aux effets secondaires de ce dernier et de sa dangerosité. Dans un article paru dans le journal « Le Monde », il a été rapporté qu’en France, « depuis le 27 mars, cinquante-quatre cas de troubles cardiaques dont sept morts soudaines ou inexpliquées (trois de ces personnes ont pu être sauvées par choc électrique) relatifs à ces médicaments ont été analysés au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) de Nice, chargé de la surveillance nationale des effets indésirables cardiaques des médicaments évalués dans l’infection au nouveau coronavirus. ».

Aux Etats-Unis, dans un document publié sur le site des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, il est indiqué que « certains médicaments peuvent interagir avec la chloroquine et causer des problèmes ». 

Alors que le traitement du covid-19 à base chloroquine est encore en étude ailleurs dans le monde, l’Algérie a décidé de le généraliser aux cas présentant des symptômes. Une décision radicale.

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