Tafsut taberkant : timenɣiwt n 128 iqbayliyen ulsen-as-d yilmeẓyen « mgal tatut » (Tavidyut)
Dans une vidéo, publiée aujourd’hui 20 avril, à l’occasion de la 19e commémoration du début du Printemps noir Kabyle, des dizaines de jeunes rappellent les circonstances de l’assassinat des victimes de la répression de la gendarmerie algérienne.
Les uns en langue Kabyle, d’autres en français, mais tous sur un ton grave, ces jeunes ont parlé, chacun, d’une victime du Printemps noir, reprenant le contexte de son assassinat, date, lieu et circonstances. Utilisant la première personne du singulier, ces volontaires, venus de différents horizons, ont ainsi donné plus de vigueur à ce montage vidéo.
Ce film, d’une durée de 13 min et sur un fond musical de Lounes Matoub, a été diffusée par la page « Le carré ». La vidéo est accompagnée par ce commentaire : « en ce 20 avril 2020, nous tenons particulièrement à rendre hommage à toutes les âmes innocentes, lâchement assassinées durant les événements du printemps noir. L’assassinat par des gendarmes de Massinissa Guermah, ce jeune lycéen de 18 ans originaire d’At Douala, donnera suite une série de tueries dans différentes régions de la Kabylie, ôtant la vie à plus d’une centaine de personnes, enfants compris. Notre devoir est de défendre leur mémoire à travers le temps pour que nul n’oublie. ».
Dans un contexte où d’aucuns pensent que « les jeunes d’aujourd’hui » ne se rappellent plus de ce qui s’est passé en 2001, cette vidéo, conclue par « pour que nul n’oublie », vient mettre du baume au cœur.
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