Yiwen n tṛumit taqbaylit tekkat i wakken ad d-tsiweḍ mmi-s n 2 iseggasen yuqan di Tizi Wezzu ɣef Fransa ( tavidyut )
Miassa Ebely-Hessas, une jeune maman Franco-Kabyle se bat depuis plus deux mois pour faire rapatrier son fils Elyas, âgé de 2 ans, bloqué à Tizi-Wezzu chez ses grands-parents, suite à la l’arrêt des vols entre l’Algérie et la France.
Chef de clinique en gynécologie au CHU de Limoges, Miassa Ebely-Hessas a confié son fils à ses parents, qui résident en Kabylie, le 7 mars dernier. La jeune maman avait prévu de le rejoindre le 13 avril. Toutefois, les mesures drastiques prises par les pays, notamment l’arrêt des vols internationaux, ont chamboulé son programme.
Depuis, la gynécologie ne cesse de frapper à toutes les portes en vain : « j’ai écrit au maire mais aussi au président de la république, à son épouse, aux différents ministres, au ministre de la santé », a-t-elle témoigné auprès de France 3 Nouvelle-Aquitaine, avant de poursuivre : « J’ai essayé interpeller les gens sur ma situation et la situation des 10 000 autres personnes qui sont bloquées en Algérie. Parce que oui, Elyas est bien, mais il y a des gens qui ont besoin de traitement médicaux, il y a des gens qui ont besoin de rejoindre des personnes en fin de vie [..] un avion par jour ne suffit pas ! » a-t-elle regretté.
Comme nous l’avions rapporté, Air France, a repris partiellement ses vols vers l’Algérie, à raison d’un vol par jour depuis le 11 mai, mais cela semble très en dessous des attentes des individus résidant en France et actuellement bloqués en Algérie.
