Suite aux mises en garde de l’OMS, le traitement à la chloroquine suspendu en France et maintenu en Algérie

Akken i d-tɛeggen Tuddsa Tamaḍlant n Tdawsa, adawi s chloroquin iḥbes di Fransa, di Lezzayer ala

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L’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré ce lundi 25 mai, que les essais cliniques avec la chloroquine seront suspendus temporairement suite à une étude parue dans la revue médicale The Lancet, qui estime que le traitement à base de chloroquine et ses dérivés est néfaste pour les personnes ayant contracté le coronavirus.

Selon cette étude, parue vendredi dernier, le traitement à la chloroquine ou encore associé à des antibiotiques sont inefficaces contre le coronavirus. Plus loin encore, ce traitement augmenterait les risques de complications respiratoires, voire de décès. Le directeur général de l’OMS, le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, a d’ailleurs expliqué que ce traitement sera suspendu « le temps que les données recueillies par les essais de « solidarité » soient examinées » ; solidarité étant le nom des essais qu’effectue l’OMS avec nombreux partenaires dans nombreux pays pour trouver un traitement efficace contre la maladie.

Pris au sérieux par France, le gouvernement a abrogé aujourd’hui le décret autorisant la préinscription de ce médicament pour traiter le Covid-19. Quant à l’Algérie, elle ne semble pas appliquer cette mesure de précaution et défend au contraire l’usage de ce traitement qui est généralisé à tous les cas de contamination au Coronavirus détectés dans le pays, et ce depuis le 23 mars 2020.

En effet, Mohamed Bekkat, membre du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de Covid-19, a déclaré hier, 26 Mai, à l’AFP :  «nous avons traité des milliers de cas avec ce médicament avec beaucoup de succès à ce jour. Et nous n’avons pas noté de réactions indésirables ». Il a affirmé plus loin que cette efficacité peut être expliquée par l’application précoce du traitement.