Tavidyut - Amḥaseb gar yičeččinen d yimeɣriben di Dijon : nnig mraw n yimejraḥ
Dijon, capitale de la Bourgogne, à l’est de la France, a été le théâtre de violents affrontements durant trois jours consécutifs depuis le vendredi 12 juin 2020. Selon plusieurs médias français, il s’agirait d’un règlement de compte entre les deux communautés tchétchène et maghrébine.
En effet, les violences ont éclaté pendant la nuit du vendredi, où plusieurs dizaines de personnes, se revendiquant de la communauté tchétchène, armés de barres et d’armes blanches, se sont rassemblés sur la place de la république. Ces derniers sont venus pour se venger des agresseurs d’un des leurs : un garçon de 16 ans, dont l’état s’est aggravé suite à son agression survenue le 10 juin. Les coupables seraient des membres de la communauté maghrébine de la ville de Dijon.
Au cours de cette nuit, les tchétchènes se sont pris à un bar qu’ils soupçonnaient abriter les agresseurs du jeune garçon. Suite à l’intervention de la police, un climat de paix s’est installé jusqu’au lendemain, samedi, où d’autres violences ont éclaté au niveau de la cité des Grésilles, au nord-est de Dijon. Une dizaine de blessés ont été enregistrés, notamment un homme touché par balle. Un autre s’est gravement blessé suite à un accident qu’il a eu en perdant le contrôle de son véhicule, comme on peut le voir sur cette vidéo :
Malgré la gravité de ces événements, la police française n’a interpellé aucun individu. Selon le procureur de la ville de Dijon, Eric Mathais, « la priorité c’est avant tout la sécurisation, éviter que le pire ne se produise », avait-il déclaré sur France Bleu. Toutefois, une enquête a été ouverte et les autorités prévoient des renforts pour ce lundi afin maintenir la sécurité des lieux.