L’activiste et militante Amira Bouraoui a été condamnée, aujourd’hui 21 juin, à une année de prison ferme. C’est ce qui a été rapporté par plusieurs médias algériens.
Le médecin de 44 ans a été poursuivi pour pas moins de 6 chefs d’accusation à savoir :
- « offense au président de la République par une expression outrageante, injurieuse ou diffamatoire »,
- « publication pouvant porter atteinte à l’unité nationale »,
- « informations ou nouvelles, fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre public »,
- « incitation à attroupement non-armée »,
- « offense ou dénigrement du dogme ou des préceptes de l’Islam »,
- « incitation à la violation délibérée et manifeste d’une obligation de prudence ou de sécurité édictée par la loi ou le règlement, expose directement la vie d’autrui ou son intégrité physique à un danger ».
Indignation et solidarité des activistes kabyles
Amira Bouraoui a passé 4 nuits en garde à vue. Son arrestation a provoqué la colère des internautes. En effet, pas moins de 30 gendarmes ont été mobilisés pour procéder à son arrestation devant sa mère âgée et ses enfants.
La co-fondatrice du mouvement barakat est connue pour ses poignants coups-de-gueule. Sa condamnation a suscité la colère des activistes kabyles. . « Amira Bouraoui condamnée à un an de prison. Révoltant » s’est indigné Djamel Zenati, l’ancien acteur et militant du MCB (mouvement culturel berbère).