L’organisation algérienne des enseignants de l’éducation a suggéré, le 24 juin, au ministère algérien de l’éducation d’« annuler l’enseignement des langues mortes à l’instar du français ». C’est ce qu’elle a annoncé durant la même journée, à travers un post sur sa page Facebook.
En effet, cette organisation qui, anciennement, s’appelait « coordination des enseignants des sciences islamiques », a adressé un ensemble de suggestions au ministère de l’éducation algérien. Elle a suggéré la suppression du français, qu’elle considère comme étant morte, et son remplacement par « l’anglais ou le chinois ».
Elle propose également de « supprimer tout manuel ou livre qui pourrait altérer l’identité nationale » et de « Soutenir l’enseignement des sciences islamiques dans l’enseignement moyen par un professeur spécialisé et restaurer sa branche dans l’enseignement secondaire ».
Cette organisation appelle aussi à « adopter les symboles et les lettres arabes dans l’enseignement des matières scientifiques » et d’« augmenter le volume horaire et les séances des sciences islamiques, de l’histoire et de la langue arabe ».
Dans la journée d’hier, cette même organisation avait annoncé fièrement que son secrétaire général avait été convié à une rencontre au siège du ministère algérien de l’éducation pour demain, 27 juin.