Le député à l’APN (Assemblée populaire nationale) algérienne, Braham Bennadji, a fait un aveu d’échec du Hirak dans lequel il a été très actif, en exprimant dans une publication Facebook, datant d’hier 29 Juin, sa déception tout en mettant en garde.
« en 2019, on a voulu gagner l’Algérie, on a perdu la Kabylie », a en effet martelé l’ancien maire de Tinebdar. Pourtant, Braham Bennadji comme beaucoup de Kabyles a nourri beaucoup d’espoir dans ce mouvement initié en février 2019. Présent à la plupart des marches du vendredi, le drapeau Amazigh sur les épaules, cet ancien cadre du RCD avait notamment salué l’implication des différentes région d’Algérie. Le 1er mars 2019, il a adressé ses « respects pour la population de Djelfa qui a refusé à Naima Salhi à la marche ». C’était pour lui « un acte important pour la nouvelle Algérie ».
Quelques jours plus tard, il a salué ce qu’il considérait comme étant une « évolution des algérois » : « les islamistes invisibles, le hidjab recule, le hayek réapparaît, l’emblème amazigh a eu un grand succès », s’était-il félicité.
Par ailleurs, il faut reconnaître au député le fait d’avoir été méfiant vis à vis de l’islamisme : «Tout le monde parle de 2e république. Elle est comment cette 2e république? Sauf les islamistes savent c’est quoi la leur… », s’était-il notamment interrogé.
Près d’un an et demi après le lancement du Hirak, Braham Bennadji exprime donc sa déception tout en mettant en garde : « La Kabylie est menacée« .