Durant la journée d’hier 9 juillet, un citoyen Kabyle résidant à Alger, s’est indigné à travers un post Facebook suite au refus du chef de service de l’état civil de la mairie d’El Biar d’inscrire son fils car ce dernier portait un prénom Amazigh.
« Nous sommes en 2020, les mêmes pratiques se reproduisent dans une administration régie par l’obscurantisme, le régionalisme, le racisme et la bureaucratie », s’est indigné Adel. Il a que le choix des parents quant au nom du nouveau né, Mastan, s’est décidé en « se basant sur l’existence historique du prénom, qui est d’origine Amaziɣ, plus précisément touareg ».
Toutefois, il a été surpris par le refus de l’administration algérienne d’enregistrer son fils : « Le chef de service de l’état civil de la mairie d’El Biar n’a pas voulu inscrire mon fils sous prétexte qu’il ne trouve pas le prénom écrit en langue Arabe sur sa liste et sur Google » s’est-il étonné, avant de poursuivre « avec un air sarcastique il me dit d’aller voir le procureur de la République ».
« Un sentiment d’injustice profond nous a envahi. On se serait cru à l’époque du colonialisme », a-t-il regretté.
