Depuis deux semaines, les travailleurs de l’entreprise Numilog, filiale du groupe Cevital observent une grève de protestation suite au licenciement de trois délégués syndicaux . Celle-ci devrait se poursuivre jusqu’à mercredi 15 juillet. Il s’agit d’une grève cyclique de 03 jours, entamée lundi 06 juillet.
Les grévistes exigent notamment la réintégration de leurs collègues ainsi que le respect de l’exerce du droit syndical. Ils demandent par ailleurs, la reconnaissance d’une section syndicale nouvellement créée et qui est affiliée à l’UGTA.
En effet, une plateforme de revendications a été dressée et qui comporte plusieurs points, dont notamment l’amélioration de leurs conditions de travail. A cet effet, une copie a été envoyée à l’inspection du travail.
Par ailleurs, il y a lieu de noter que l’entreprise Numilog dispose de sections syndicales partenaires de l’UGTA à Oran, dans l’Ouest algérien ainsi qu’à Setif. Ceci est notamment l’un des points sur lesquels s’interrogent les grévistes.
Rebrab visé ?
Le mouvement de protestation a eu notamment le soutien de Samir Larabi, membre de la direction du PST (Parti Socialiste Algérien) qui a tenu à dénoncer la situation des « travailleurs de Numilog appartenant à l’oligarque Issad Rebrab ». Il n’a pas hésité à s’en prendre à Mourad Bouzidi, l’ancien porte-parole du comité de solidarité aux travailleurs de Cevital et autres travailleurs, qu’il accuse de vouloir faire diversion en s’en prenant à l’UGTA.
« Pourquoi se taire sur leur saint patron Rebrab qui a financée plusieurs campagnes et activités des partis du régime » s’est-il interrogé, avant de poursuivre « votre Bachagha Rebrab est un élément de la nouvelle recomposition en cours au sommet de l’Etat ».