Le 10 juillet dernier, l’enseignante de langue arabe à l’université Abderrahman Mira de Vgayet {Béjaïa} Hakima Sbaihi, s’est attaquée au président de l’Anavad le faisant passer pour un criminel recherché.
En effet, dans un poste rédigé en arabe et publié sur son compte Facebook, elle a déclaré que « si on était dans un Etat droit, les mandats d’arrêt internationaux auraient été adressés à Ferhat Mehenni et non pas à celui qui dénonce la corruption », faisant allusion à Amir Dz.
Elle n’a également pas manqué d’insulter les militants du MAK en les traitant de moins que rien tout en demandant à ses abonnés de ne pas la taguer « là où se trouvent les séparatistes ».
Les déclarations de celle qui est considérée comme l’une des figures du Hirak à Vgayet, a suscité l’indignation de bon nombre de personnalités Kabyles, dont le journaliste Hafid Nait Slimane, l’avocat Salim Chait ou encore le réalisateur Bachir Draïs.
« Ce sont des mots injustes, infondés et inacceptables venant d’une enseignante universitaire. Ferhat, s’il ne prend pas son stylo pour vous défendre il ne le fera jamais pour vous insulter […] vous lui devez des excuses », a martelé Hafid Nait Slimane.
« Aujourd’hui, une bigote qui a découvert le militantisme à l’âge de la ménopause, s’en prend à lui dans un langage ordurier et insolent et appelle à l’extrader pour le juger. Cette missionnaire au service de Rachad doit savoir que c’est grâce à Ferhat Mehenni et ses camarades de lutte, qu’elle a le droit à la parole libre aujourd’hui », a lancé Me Chait.
Elle défend le mouvement Rachad :
Dans un live qu’elle a réalisé récemment sur son compte Facebook, Hakima Sbaihi a tenu des propos très élogieux l’égard du Rachad. Ce qui témoigne de sa proximité avec ce mouvement jugé islamiste et décrié en Kabylie.