La fondation Brigitte Bardot s’emporte contre l’abattage des moutons « sans étourdissement préalable »

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L’ancienne actrice française et militante de la protection animale, Brigitte Bardot, s’est prononcée, avec le franc-parler qu’on lui connait, contre la dérogation pour les musulmans de France d’égorger des moutons pour l’Aid El Adha, à travers un Tweet publié mercredi 22 juillet.

« Le 31 juillet aura lieu l’immonde fête religieuse musulmane de l’Aïd El Kébir, qui comme tous les ans, depuis des années, sacrifiera rituellement, sauvagement, cruellement, sans étourdissement préalable, des centaines de milliers de moutons, qui après une longue et douloureuse agonie perdront conscience, étouffés par le sang qui coulera à flots de leurs gorges ouvertes », lit-on dans ce communiqué dans lequel Brigitte Bardot demande à ce que les moutons soient étourdis avant qu’ils ne soient abattus afin de leur éviter ce qu’elle décrire comme étant une « souffrance atroce ».

La présidente de la fondation « Brigitte-Bardot » s’oppose farouchement à la dérogation établie par les autorités françaises à cet effet : « Seule une dérogation autorise que ces sacrifices rituels d’égorgement aient lieu en France alors que les lois françaises et européennes l’interdisent comme dans 7 pays de l’UE »

En fervente protectrice des animaux depuis plus de 50 ans, Brigitte Bardot ne mâche pas ses mots dès qu’il s’agit de leur maltraitance. Elle a notamment évoqué le principe de laïcité qui, selon elle, a été bafoué à travers cette dérogation : « où est la laïcité tant prônée par nos dirigeants dans tout ce sang versé au nom d’une religion ? », a-t-elle interrogé.

A préciser que l’ancienne actrice de renommée internationale s’est exprimée à plusieurs reprises contre cette «tradition archaïque » et a suggéré de passer par l’étourdissement préalable ou encore de « faire un don aux plus démunis », comme alternative. La fondation qui porte son nom a même procédé à des sauvetages de moutons, dans des banlieues françaises notamment, où des habitants s’apprêtaient à les égorger clandestinement.