La Kabylie est en état de guerre permanent avec l’État algérien, soutenu par une partie de la population arabophone, islamisée, arabisée et endoctrinée.
Bien que des feux de forêt ravagent la Kabylie chaque été, ils se sont accentués pour devenir un outil de destruction massive de la Kabylie depuis l’arrivée au pouvoir d’un clan qui n’a de programme que la haine anti-kabyle, incarné par Gaid Salah. Ce clan est toujours aux commandes, puisque Tebboune fut le candidat favori de Gaid Salah.
Bien que ces feux fussent prévisibles, puisque systématiquement renouvelés chaque année, l’État algérien n’a pris aucune mesure préventive à travers ses services ministériels ou départementaux (wilaya), ni dissuasive en mettant sur pied des patrouilles de surveillance à terre ou par hélicoptère, ne serait-ce que pour dissuader les pyromanes. Du reste, des photos montrant des démarrages simultanés des feux pour constituer des lignes continues reliant des points distancés de plusieurs kilomètres démontrent du professionnalisme et de la confiance de tels pyromanes quand à leur impunité.
Nous savons que l’État algérien, gangrené par la corruption et le népotisme, souffre crucialement d’un manque de culture politique et de gouvernance digne et responsable. Sa complicité dans les feux de forêts en Kabylie réside dans son inaction qui constitue un encouragement appuyé aux pyromanes qui ne peuvent que venir de l’extérieur de la Kabylie ou des agents sur place rémunérés.
Pour rappel, un congrès ayant pour nom « Zéro Kabyle » fut tenu à Mostaganem il y a une année, réunissant des hommes et des femmes de cercles différents, sous la supervision de la gendarmerie nationale algérienne.
La Kabylie continue donc à subir cet état de guerre permanent de l’État algérien qui l’entrave, l’asphyxie et l’empêche de réagir. C’est une guerre à armes inégales dont le statut quo est bénéfique pour l’idéologie de l’État algérien et les anti-kabyles, mais mortel pour la Kabylie. Le message de l’État algérien est clair: dékabylisez-vous, algérianisez-vous dans le sens de la Badissiya telle que définie dans la constitution algérienne (l’Algérie est une terre arabe, un pays musulman dont LA langue officielle est l’arabe).
Karim Achab