Amar Aït Ameur, un écrivain Kabyle résidant à Montréal a publié au début du mois de juillet son deuxième roman. Ce dernier, qui porte le titre de « La plumaison », qui littéralement signifie l’action de déplumer, revient sur un fléau de société en Kabylie, l’islamisme.
En effet, Amar Aït Ameur raconte l’histoire d’un jeune, nommé Hassan, qui a rencontré des anciens camarades l’ayant attiré vers le milieu islamiste après son échec scolaire et surtout après qu’il ait subi une « violence protéiforme » dans l’environnement où il a grandi.
Après la publication d’un premier roman en 2018 intitulé « Celle qui dit non », inspiré de la décennie noir, l’auteur de 45 ans est revenu, 2 années plus tard, avec une nouvelle oeuvre sur ce même thème sur l’islamisme et ses conséquences.
« Cette thématique revient. Je n’ai pas besoin de vous dire qu’elle est préoccupante […] elle m’intéresse politiquement en tant que citoyen. Mais en tant qu’auteur, elle m’intrigue par l’attrait qu’elle exerce sur les esprits et par les métamorphoses qu’elle opère chez les gens » a-t-il expliqué dans une interview accordé à Liberté.
Né en Kabylie et ayant vécu à Alger, en France et au Canada, les thèmes traités part ce doctorant en littérature française sont naturellement en lien avec sa terre natale : « Je ne m’efforce pas à écrire sur la Kabylie, mon inspiration m’y pousse invariablement » a-t-il précisé.
Publié aux éditions Imru, « La plumaison » est disponible en Kabylie.