120 travailleurs de l’entreprise Cosider chargés de la réalisation de l’hôpital de 60 lits de Bouzeguène sont en grève depuis le 03 août et exigent le départ du chef de projet ainsi que de meilleures conditions de travail.
Les travailleurs de la société algérienne spécialisée dans la construction et le bâtiment ont adressé une lettre à la direction générale de leur entreprise. Selon le quotidien algérien Liberté, les grévistes ont dénoncé « les dérapages verbaux en proférant des menaces de licenciements et des mises à pied » de la part du chef de projet. Ils réclament par ailleurs, la réintégration de leurs collègues dont les contrats ont été arbitrairement résiliés.
D’autres points ont été abordés par ces employés dont notamment la non-déclaration des accidents de travail, la non-comptabilisation des heures travaillées durant les week-ends et aussi les conditions de transport déplorables. Ils révèlent, en effet, que « le transport s’effectue dans des conditions inhumaines, sur un camion double-pont ». Selon le quotidien Liberté, ils réclament également de nouvelles tenues de travail affirmant qu’ils n’en ont acquis qu’une seule au lancement du chantier.
Le projet de construction de l’hôpital de Bouzguène devant être construit au lieu-dit Imuɣlawen {Imoughlawene} a été initié en septembre 2018 avec un délai de livraison de 30 mois. Aujourd’hui, soit, presque 2 ans années après son lancement, les travaux patinent encore.
