Le 17 août dernier, les quotidiens américains DailyMail et New York Post ont rapporté que le leader Nord-Coréen Kim Jong-Un a interdit à ses concitoyens de posséder un animal de compagnie dont notamment des chiens. Il les a sommés de les abandonner afin qu’ils soient envoyés dans des zoos d’Etat ou dans des restaurants pour être mangés.
En corée du nord, « les gens ordinaires élèvent des porcs et du bétail sur leurs porches, mais les hauts fonctionnaires et les riches ont des chiens de compagnie, ce qui a attisé un certain ressentiment parmi les classes inférieures », a expliqué le quotidien sud-coréen Chosun Ilbo.
Le New York post rapporte que l’argument avancé par Kim Jong-Un est que posséder des chiens symboliserait une « tendance corrompue de l’idéologie bourgeoise » qu’il considère comme une « décadence occidentale ».
Toutefois, selon les presses américaine et sud-coréenne, il ne s’agit que d’un prétexte. En effet, récupérer ces chiens permetterait au régime coréen de répondre momentanément aux graves pénuries alimentaires que connait le pays. Selon l’ONU, 60% de la population de la population nord-coréenne souffre d’un flagrant manque de nourriture. Un phénomène qui s’est accentué avec les sanctions internationales.