Dans un post publié hier 03 septembre, la journaliste du quotidien El Watan, Salima Tlemçani, a affirmé avoir reçu des menaces de mort après la parution de l’article « les détails d’une fortune à l’ombre du général », une enquête sur les richesses des enfants de Gaid Salah.
« Je suis traitée de tous les noms et sobriquets, jetée à la vindicte populaire, et même menacée de mort », a précisé la journaliste. Et de poursuivre : « ces posts violents […] me reprochent le contenu d’un article d’un de mes collègues ». Ainsi, la journaliste n’est même pas l’auteure de l’article en question.
En effet, dans la version en ligne de l’article, l’auteur du papier est un certain « Saïd Medjas » qui, par ailleurs, ne compte aucun autre article sur le site du quotidien. El Watan a sans doute créé ce pseudonyme afin de protéger le véritable auteur de cette enquête polémique. A ce propos, Salima Tlemçani décrit une véritable inquisition : « les auteurs de cette campagne malveillante vont jusqu’à publier mon identité », s’est-elle offusquée avant d’évoquer « une opération bien organisée par une armée de mouches électroniques ».
Pour rappel, l’ANEP, à sa tête, son nouveau directeur Larbi Ounoughi, a privé le quotidien El Watan de la publicité depuis la parution de l’article en question.