Investissement de Cevital dans les Ardennes au point mort : la loi algérienne en cause ?

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Dans un article paru le 02 septembre dernier sur le site de France Bleu, des interrogations ont été soulevées sur l’implantation d’une usine Cevital à Charleville-Mézières dans le département des Ardennes (Nord-ouest de la France) qui tarde à venir.

En effet, en novembre 2018, Emmanuel Macron, en compagnie de Issad Rebrab, a inauguré un nouveau site de Cevital dans la commune française d’Ayvelles pour y installer une usine de fabrication de filtres et des stations de purification d’eau. Selon le média français, le PDG de Cevital avait alors annoncé la création d’un millier de postes d’emplois.

Un bâtiment appartenant au groupe français PSA a été alors mis à la disposition de Cevital et dans lequel ce dernier a installé des machines de sa ligne de production. Le bâtiment devait être racheté par le géant de l’agroalimentaire pour 2 millions d’euros comme le précise la même source. Depuis aucun salarié, aucune machine en marche et aucune production constatée.

Pour France bleu, le groupe Cevital n’a jamais démontré de solides capacités d’apports en fonds propres et ce en raison de la loi algérienne ayant restreint les mouvements de capitaux à l’international. Selon cette même source, c’est ce qui a valu à Cevital et Evcon une condamnation le 1er janvier dernier par la justice algérienne. Issad Rebrab serait donc bloqué par les autorités algériennes dans son investissement en France.

Les avis de politiciens français de la région des Ardennes restent partagés. Alors que certains proposent de se tourner vers d’autres projets, d’autres maintiennent l’espoir de voir l’usine de Cevital voir le jour. Par ailleurs, selon France Bleu, depuis la sortie de prison de Issad Rebrab, le groupe Cevital a réaffirmé sa volonté de poursuivre son projet.

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