Dans une vidéo publiée jeudi 1er octobre, Assia Bessalem, directrice de l’école privée INSC (Institut supérieur de la formation et de la communication) a tiré la sonnette d’alarme concernant les écoles de formation privées qui ne sont pas autorisées à reprendre leur activité suite à une décision du ministère algérien de la formation professionnelle. Le comble, c’est que le ministère de la santé a quant à lui autorisé les centres de formation du paramédical à reprendre les cours le 23 Août.
« 8 mois sans travail, sans aides et sans subventions. De plus, nous sommes dans l’obligation de payer nos impôts et taxes car l’annonce de leur gèle n’a pas été mise à exécution » a martelé la directrice de l’INSC avant d’interroger « qui peut vivre 8 mois sans ressources ? Sans aide ? existe-t-il une entreprise à travers le monde qui peut survivre après 8 mois dans de telles conditions ? ».
En s’adressant au président Algérien, la directrice de l’INSC a soulevé bon nombre d’incohérences : « vous dites que c’est le conseil scientifique qui décide de la reprise ; Sur quelle base on décide d’ouvrir le lycée international Alexandre Dumas et nos enfants sont privés des études depuis 8 mois ? Sur quelle base on autorise les instituts et les écoles de formation étrangers installés en Algérie de reprendre les formations et le secteur privé algérien de la formation n’est pas autorisé à reprendre l’activité depuis plus de 8 mois? », s’est-t-elle interrogé. A préciser que le lycée international Alexandre Dumas est connu pour accueillir les enfants des diplomates et des hauts placés algériens.
Le 23 août dernier, les responsables des écoles privées de Tizi Wezzu{Tizi-Ouzou} se sont réunis et ont assuré qu’ils avaient bien pris toutes les dispositions nécessaires pour une reprise d’activité et ont appelé à une reprise de leur activité afin de pouvoir se relever « d’une situation chaotique » qui va pousser « plus de 800 écoles à une fermeture définitive », de l’avis d’Assia Bessalem.