Un professeur d’histoire-géographie a été décapité ce vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine, dans l’île de France par un assaillant âgé de 18 ans. Selon les informations relayées par les médias français, l’acte barbare est survenu quelques jours après que l’enseignant ait montré des caricatures de Mohamet à ses élèves dans le cadre de son cours d’éducation civique.
Les faits se sont déroulés aux alentours de 17h dans cette commune du département des Yvelines où exerçait la victime dans un collège. L’assaillant, né à Moscou, a été abattu par les forces de l’ordre françaises au Val-d’Oise, quelques minutes après avoir commis son assassinat alors qu’il scandait « Allahu Akbar ». Selon les médias français, l’assassin s’est dirigé vers les policiers refusant de se débarrasser de son couteau, qui es notamment l’arme du crime.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le jeune homme est d’origine Tchéchène et n’est pas connu des services de police. Par ailleurs, les enquêteurs ont repéré un message sur Twitter dont l’auteur se présentait comme l’assassin.
Emmanuel Macron s’est déplacé et devrait s’entretenir avec les enseignants et s’exprimer dans la soirée.
l’enseignant victime d’une vidéo mensongère deux jours auparavant
Dans une vidéo postée il y a deux jours par le parent d’une élève, ce dernier a traité l’enseignant de « voyou » en déclarant qu’il a montré une photo d’un homme nu à ses élèves dont faisait partie sa fille en disant qu’il s’agissait de Mohamet. Alors qu’il s’agissait bien d’une caricature de Charlie Hebdo qu’il a montré.