Le Haut conseil islamique, une institution algérienne officielle, a fustigé une « campagne virulente » contre l’islam à travers une déclaration rendue publique le 26 octobre dernier suite aux propos d’Emmanuel Macron lors de l’hommage national rendu à Samuel Paty.
« Le HCI condamne énergiquement cette campagne enragée contre la meilleure et la plus noble des créatures, le prophète Mohammad, symbole de la tolérance et de la coexistence, mais aussi contre l’Islam, religion de paix épousée par des centaines de millions de personnes dans les quatre coins du monde » peut-on lire sur la déclaration qui a été partagée par la page Facebook officielle de la présidence algérienne.
Sans citer le chef d’Etat français, la déclaration du HCI le pointait clairement du doigt en regrettant notamment de cette campagne ait été suscitée par les propos d’« un responsable qui se targue d’être le protecteur des valeurs de fraternité, de liberté et d’égalité ».
Par ailleurs, cette institution religieuse algérienne a appelé « les sages du monde, les organisations religieuses et de défense des droits de l’homme ainsi que les instances du dialogue interreligieux à faire face à ce discours extrémiste » et à « œuvrer pour le respect des symboles religieux communs contre la haine et le racisme ».
Pour appel, c’est Abdellah Ghoulam Allah qui était à l’origine de la proposition de transcription de Tamazight en arabe qui est à la tête du HCI.