Dans un communiqué publié le 14 octobre dernier, le directeur de l’école primaire Abderrahim Belabbas de Hassi Bahbah dans la Wilaya de Djelfa (Centre de l’Algérie), a informé les parents des élèves de 4e année que ceux qui « voudraient » que leurs enfants s’inscrivent en cours de Tamazight devront formuler une demande.
« Ceux qui veulent que leurs enfants apprennent cette langue devront se rapprocher de la direction et déposer une demande manuscrite » peut-on lire sur le communiqué. L’annonce de la direction de l’établissement vise à recenser les élèves dont les parents ne s’opposent pas à ce que leurs enfants apprennent Tamazight.
Si l’enseignement de Tamazight s’est généralisé en Kabylie, c’est loin d’être le cas en Algérie. Ce communiqué montre bien le caractère facultatif de cette langue chez les algériens.