La directrice du centre réagit à l’affaire Sonia Mahoui : « Moi-même je suis jalouse de ma liberté ! »

,

Dans une mise au point publiée durant la soirée du 1er novembre, Nawel Mokhtari, responsable du centre d’examen du BAC à Sidi Aïch ayant déposé plainte à l’encontre de l’enseignante et candidate Sonia Mahoui a livré sa version avant d’annoncer qu’elle retirait sa plainte.

« Je suis consternée par les publications de Melle Mahoui Sonia et de ses relais sur les réseaux sociaux me retrouvant au centre d’un  »scandale » préfabriqué à des desseins inavoués, en m’accusant d’avoir porté atteinte à l’une des libertés fondamentales qui est le droit de s’habiller », s’est offusquée la responsable.

La directrice a affirmé que l’altercation avec la candidate était due à « ses agissements jugés contraires à la réglementation régissant les examens officiels, notamment l’article 6 ». Elle a par ailleurs précisé que l’objet de sa plainte qui est appuyée par 8 surveillants est liée aux insultes que la jeune enseignante aurait proféré à son encontre.

« Contrairement à ce qui a été rapporté par certains internautes ce problème n’est nullement un différend personnel ou idéologique » précise la directrice du centre d’examen. Et de poursuivre : « Moi même jalouse de ma liberté et de mes convictions, je n’ai jamais porté le hidjab ni aucun autre signe (religieux) et comment m’accuse-t-on aujourd’hui d’insultes envers cette personne ? ».

Tout en assurant être victime d’une campagne de désinformation et de déformation des faits, Nawel Mokhtari a annoncé qu’elle comptait mettre un terme à cette affaire. « Je compte retirer à compter de demain ma plainte pour éviter toute instrumentalisation et mettre fin ainsi à toute polémique inutile » affirme-t-elle. Et de conclure : « C’est une petite tempête dans un verre d’eau et à bon entendeur mes salutations les plus respectueuses à toutes les femmes authentiques qui militent pour leur émancipation ».